Confinement et quarantaine oblige, la double ligne, les virages et les beautés des bords de route nous semblent un songe lointain. Pour mieux accepter l’immobilité temporaire, entrons dans l’imaginaire d’un cinéma en perpétuel mouvement : celui des road movies. Initiatiques, romantiques, symboliques, comiques, historiques, voici une première série parmi ceux qui nous sont chers.
Lire la suiteSorti directement en dvd il y a peu, Kill the King, le film d’Eddie O’Keefe, et ce malgré la présence de très bons acteurs au générique, manque d’originalité et peine à raviver le mythe très américain des « amants terribles » qui prennent la route pour fuir leurs démons, mais finissent par courir à leur perte à trop vouloir danser avec le Diable. Joyeusement immoral mais plutôt fade, ce film rappelle par de nombreux aspects ses illustres prédécesseurs, en particulier l’ultra-violent et hystérique Tueurs-nés d’Oliver Stone, ou le génial True Romance du regretté Tony Scott. Cependant, il offre l’occasion d’évoquer le fait divers sordide à l’origine d’un « sous-genre » du cinéma qui compte pas moins de… vingt-cinq films à son actif !
Lire la suiteLe film Miséricorde, scénarisé par Antoine Jaccoud et réalisé par Fulvio Bernasconi, est un road movie magistralement écrit, sombre et profondément humain. Cette co-production helvético-canadienne évoque aussi le fossé qui sépare les amérindiens des blancs dans un Canada brutal, pauvre et inégalitaire, où les fantômes du passé, toujours vivaces, nous emmènent loin des sentiers touristiques.
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