Jusqu’à la fin du XXe siècle, un bon road trip devait commencer comme ça : « I stole my sister’s boyfriend. It was all whirlwind, heat, and flash. Within a week we killed my parents and hit the road ». Il fallait des lunettes noires, une folle-furieuse avec une frange sexy, de la drogue et de l’argent dans une mallette en cuir ; il fallait une Hudson 49 ou une Thunderbird décapotable qui déchiraient le paysage en laissant pleurer derrière elles la sirène désespérée d’une voiture de flic ; il fallait de l’urgence et de la rage, c’était le temps de la jeunesse sauvage et de ses binômes légendaires : Bonnie & Clyde, Sailor & Lula, Sal Paradise & Dean Moriarty, Thelma & Louise, Raoul Duke & Dr Gonzo. On vivait vite, on laissait sa peau sur la route.
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