1, 2 et 3 4L
Fabien Scalfo et Julien Chevaley, deux jeunes étudiants suisses, participeront au 4L Trophy au début de l’année prochaine. Nous les avions rencontrés au printemps passé (lire l’interview), alors qu’ils venaient tout juste de trouver un véhicule. Où en est leur projet ? Quelles sont les difficultés rencontrées ? Nous les avons retrouvés cet automne pour faire un nouveau point, et constater que le moral est au beau fixe.
Roaditude – Fabien Scalfo et Julien Chevaley, comment allez-vous depuis l’interview que nous avions faite en mai dernier ?
Fabien Scalfo – Maintenant, on peut le dire : Bien ! Mais je pense que ces derniers mois ont été particulièrement stressants. On a vécu des hauts et des bas et du coup la motivation a été aussi été affectée. Mais nous sommes repartis pour donner toute notre énergie !
Toujours motivés par le 4L Trophy ?
Julien Chevaley – On est plus que motivés ! Ce qui fait plaisir, c’est de voir que les choses avancent maintenant, et à grands pas. La date se rapproche également ce qui signifie que l’on part bientôt. La voiture est bientôt expertisée, l’inscription est bientôt définitive aussi… On commence à se rendre compte et à se sentir à fonds dans le 4L Trophy… Même si on ne doute pas que c’est au milieu du désert que l’on se sentira à 200% présent.
Que s’est-il passé durant ces cinq derniers mois, quelles difficultés avez-vous rencontrées ?
Fabien Scalfo – Beaucoup de choses ! On va essayer de résumer ces derniers mois sans s’étaler pendant des heures. Les deux 4L que nous avions acheté en avril n’étaient pas dans l’état que nous pensions au départ. Plus on avançait et plus on découvrait des mauvaises surprises… En fait, il fallait tout restaurer ! Un ami spécialiste en restauration est venu et nous a recommandé de trouver un autre véhicule. On a donc réussi à les vendre à un prix plus raisonnable et qui correspondait à l’état réel des voitures. Et puis, on a acheté une nouvelle 4L de 1978 dans la région de Marseille. Elle est désormais importée en Suisse et dort dans notre garage à Fribourg. On a commencé dernièrement les travaux pour l’envoyer en carrosserie et l’expertiser au plus vite. On est donc nouveau au taquet, et la motivation est à nouveau-là !
Avez-vous des contacts réguliers avec d’autres participants, et recevez-vous de l’aide des organisateurs ?
Julien Chevaley – Oui, on a des contacts réguliers avec les autres équipages suisses. On a même créé un groupe Whatsapp pour échanger régulièrement. Ça permet à chacun de raconter ses anecdotes, de partager ses problèmes, donner des solutions ou encore organiser des apéros. Cet été, on a pu tous se rencontrer autour de grillades. C’était une première rencontre très sympathique qui je pense va annoncer la couleur des deux semaines que l’on va passer en février tous ensemble. On prévoit également de se revoir quelques fois avant le départ. Un équipage a même proposé d’organiser un événement pour le départ en Suisse histoire de rassembler tout le monde. On va commencer à réfléchir à cette idée, mais je pense que ce serait très sympa.
Au niveau du financement et des sponsors, où en êtes-vous ?
Fabien Scalfo – Globalement, je dirai qu’on était très bien parti. On a pu démarrer avec une longueur d’avance grâce à nos sponsors généreux. Mais depuis que l’on a dû vendre les deux 4L précédemment achetées pour en trouver une nouvelle, on a un léger trou dans le budget. Il nous reste quelques mois donc on devrait pouvoir atteindre notre objectif. Il faut qu’on trouve encore quelques sponsors. Pour être honnête, il nous manque actuellement CHF 3’000.-. Donc n’hésitez pas, chaque montant est le bienvenu et nous permet de nous rapprocher du but.
Quels sont les prochaines étapes, et les prochains défis qui arrivent ?
Julien Chevaley – Je dirais que la prochaine étape importante pour nous, c’est l’expertise. C’est un contrôle que l’on est obligé de passer et on n’est jamais à l’abri de surprises… Mais normalement ça devrait bien se passer. Ensuite, il faudra qu’on aménage la 4L pour qu’on puisse ranger le matériel de façon optimale. C’est des petites choses mais qui prennent vite du temps. On aimerait aussi ajouter 2-3 « options » sur notre voiture histoire de l’optimiser un peu. Je pense aux phares additionnels, à un autoradio, une sonde pour la température de l’eau, etc. Et puis après, le plus grand défi arrive…. Le raid en lui-même ! Malgré les malheurs qui pourraient nous arriver pendant les milliers de kilomètres qui nous attendent, je suis certain que ce sera une expérience inoubliable. Et on s’en réjouit. Les vacances de ski dans le désert, c’est top !
On refait un point avant le départ, ok pour vous ?
Fabien Scalfo – Bien sûr ! Avec plaisir ! On aura sûrement encore des nouvelles à raconter surtout que les prochaines étapes sont importantes et décisives ! Merci encore à Roaditude pour l’interview. Et si c’est possible, on aimerait juste encore profiter de remercier nos sponsors à savoir : Cla-Val, Kiwanis, Somatra, la Haute Ecole de Gestion à Fribourg, Maric, Alison Roux (pour notre logo), Radio Fribourg, Richoz Hervé ainsi que tous les donateurs privés. Merci !
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(Interview : Laurent Pittet, Nyon, Suisse / Crédits photo : Fabien Scalfo et Julien Chevaley)